La révélation
Regardez bien cet ado pré-pubère accroché à sa mère. Notez l'exquise teinte de ses ongles, les lunettes de premier de la classe. Le sweat Levi's et la chemise Gap bien comme il faut.
Ecoutez ça ensuite :
C'est ce qu'on appelle une révélation.
J'ai adoré dès la première écoute. Et c'était bien avant le début du tapage médiatique qui est en train de le faire éclore dans les médias. Sean Lennon est presque un génie. Je dis presque parce qu'il y a eu Papa avant. Héritage difficile ?
Pas du tout. On retrouve dans ses ballades (Dead Meat, Friendly Fire...) comme un petit air des Beatles. Tiens donc, comme c'est original ! Mais Sean Lennon a su imposer son style personnel : une voix douce, moins nasale que son père. Mais qui procure de belles émotions.
L'album propose une partie DVD (heureuse surprise) de très bonne qualité, qui reprend les clips des principaux titres. J'aime bien l'habillage visuel.
C'est doux, un brin mélancolique. Un bel album d'automne en somme.